La Parole

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Ks. Kazimierz Stasiak

Témoin (μάρτυς martys)

Mais vous recevrez la force du Saint-Esprit qui descendra sur vous; et vous serez Mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1,8)

ἀλλὰ λήμψεσθε δύναμιν ἐπελθόντος τοῦ ἁγίου πνεύματος ἐφ᾽ ὑμᾶς καὶ ἔσεσθέ μου μάρτυρες ἔν τε Ἰερουσαλὴμ καὶ [ἐν] πάσῃ τῇ Ἰουδαίᾳ καὶ Σαμαρείᾳ καὶ ἕως ἐσχάτου τῆς γῆς.

sed accipietis virtutem, superveniente Sancto Spiritu in vos, et eritis mihi testes et in Ierusalem et in omni Iudaea et Samaria et usque ad ultimum terrae.

Le nom grec μάρτυς est tiré du vocabulaire judiciaire, où il désigne une personne qui témoigne d’événements auxquels elle a participé ou de personnes et de situations qu’elle connaît directement.
La base pour témoigner de Jésus, pour témoigner de Lui aux autres, c’est mon intimité avec Lui, être proche de Lui, l’écouter, manger Son Corps et Son Sang… Heureusement, je ne suis pas seul dans cela, car le Seigneur envoie en moi l’Esprit qui me donne de la force et m’active d’accomplir cette mission.

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Recevoir (δέχομαι dechomai)

Les Apôtres et les frères qui étaient en Judée apprirent que les gentils aussi avaient reçu la parole de Dieu. (Ac 11,1)

Ἤκουσαν δὲ οἱ ἀπόστολοι καὶ οἱ ἀδελφοὶ οἱ ὄντες κατὰ τὴν Ἰουδαίαν ὅτι καὶ τὰ ἔθνη δέξαντο τὸν λόγον τοῦθεοῦ.

Audierunt autem Apostoli, et fratres, qui erant in Iudæa: quoniam et Gentes receperunt verbum Dei. 

Cette acceptation de la Parole apporte des changements importants dans la vie. Désormais, ils ne seront plus païens. La Parole de Dieu leur donne naissance à une vie nouvelle. Cela donnera un sens et une direction à la vie, établira de nouvelles relations et un style de pensée. La Parole de Dieu leur donnera le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Il s’agit d’une question d’acceptation interne, de consentement et d’obéissance qui donneront vie au cœur.

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Nom (שֵׁם šem)

Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur. Nous Vous bénissons de la maison du Seigneur. (Ps 118,26)

בָּר֣וּךְ הַ֭בָּא בְּשֵׁ֣ם יְהוָ֑ה בֵּ֝רַֽכְנוּכֶ֗ם מִבֵּ֥ית יְהוָֽה׃

Benedictus, qui venit in nomine Domini. Benedicimus vobis de domo Domini.

εὐλογημένος ὁ ἐρχόμενος ἐν ὀνόματι κυρίου· εὐλογήκαμεν ὑμᾶς ἐξ οἴκου κυρίου.

Nom (שֵׁם šem), en hébreu, est un nom dérivé d’une racine à deux consonnes qui signifie non seulement un nom, mais encore « dénomination, renommée, réputation ou mémoire ». Parfois, שֵׁם (šem) équivaut au nom du Dieu d’Israël, YHWH. שֵׁם (šem) se traduit en grec ὄνομα (onoma).
Le Psaume responsorial d’aujourd’hui (Ps 118) bénit Celui qui « vient au nom (שֵׁם šem) du Seigneur », et dans la première lecture (Actes 4, 8-12) nous lisons les paroles de Pierre qui, rempli du Saint-Esprit, dit : « Sachez à vous tous et à tout le peuple d’Israël qu’au Nom (ὄνομα onoma) de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité des morts, que par Lui cet homme se tient devant toi en bonne santé ». Cela signifie que ce ne sont pas les apôtres, mais Jésus qui ont opéré la guérison, ce qui n’est qu’un signe de la puissance qui découle de la personne du Seigneur crucifié et ressuscité. Le nom, dans ce contexte, indique l’identité de Jésus lui-même comme Sauveur, car ce n’est pas sous un autre nom, c’est-à-dire pas chez une autre personne, mais c’est en Lui que le salut nous a été donné par Dieu.
Dans l’Évangile, le Seigneur Jésus révèle son identité à travers l’image d’un berger, le bon, prêt à donner sa vie pour les brebis qui Lui appartiennent. Ainsi, comme Il le dit lui-même, personne ne prend sa vie, mais Lui-même la donne, car il a le pouvoir d’offrir sa vie et de la retrouver. Cependant, dans quelle mesure sommes-nous conscients du pouvoir que nous avons par la foi et en acceptant la Personne de Jésus comme Sauveur ?

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Visage (πρόσωπον prosōpon)

Fixant les yeux sur lui, tous ceux qui siégeaient dans le conseil virent son visage comme le visage d’un Ange. (Ac 6,15)

καὶ ἀτενίσαντες εἰς αὐτὸν πάντες οἱ καθεζόμενοι ἐν τῷ συνεδρίῳ εἶδον τὸ πρόσωπον αὐτοῦ ὡσεὶ πρόσωπον ἀγγέλου.

Et intuentes eum omnes, qui sedebant in concilio, viderunt faciem eius tamquam faciem Angeli.

Le mot fait étymologiquement référence au verbe « voir ». C’est ce que l’on voit chez un homme à travers son visage. Étienne était doté d’une proximité avec Jésus, ce qui faisait de lui un héraut-ange. Il ne s’agit pas d’une quelconque désincarnation, mais de lumière qui prend sa source dans l’amour de Jésus et des frères. Que notre amour ne s’efface pas.

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Demander (שָׁאַל szâ’al)

Demande pour toi un signe au Seigneur ton Dieu, soit au fond de la terre, soit au plus haut du ciel. (Is 7,11)

שְׁאַל־לְךָ֣ אֹ֔ות מֵעִ֖ם יְהוָ֣ה אֱלֹהֶ֑יךָ הַעְמֵ֣ק שְׁאָ֔לָה אֹ֖ו הַגְבֵּ֥הַּ לְמָֽעְלָה׃ 

Pete tibi signum a Domino Deo tuo in profundum inferni, sive in excelsum supra. 

Αἴτησαι σεαυτῷ σημεῖον παρὰ κυρίου θεοῦ σου εἰς βάθος ἢ εἰς ὕψος. 

Les encouragements ou presse les exhortations d’Achaz peuvent surprendre. Habituellement, nous demandons un signe, une intervention, une réaction, l’aide de Dieu. Peut-être que le roi craint ce qu’il veut faire ne se déroule pas selon Dieu souhaits. D’un côté, il cherche l’aide de Dieu, il dérange, et de l’autre, il n’accepte pas les plans de la Providence de Dieu.

Demandez en Shéol, demandez avec ravissement, car votre vie est toujours entre les mains d’un bon Père.

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Main droit (δεξιός dexios)

Car David dit de Lui : Je voyais toujours le Seigneur devant Moi, parce qu’Il est à ma droite, afin que Je ne sois pas ébranlé. (Ac 2,25)

Δαυὶδ γὰρ λέγει εἰς αὐτόν· προορώμην τὸν κύριον ἐνώπιόν μου διὰ παντός, ὅτι ἐκ δεξιῶν μού ἐστιν ἵνα μὴ σαλευθῶ.

David enim dicit circa eum: Providebam Dominum coram me semper, quoniam a dextris meis est, ne commovear.

(Ps 16, 8) שִׁוִּ֬יתִי יְהוָ֣ה לְנֶגְדִּ֣י תָמִ֑יד כִּ֥י מִֽ֝ימִינִ֗י בַּל־אֶמֹּֽוט׃

On peut être surpris par la chorégraphie de cette scène, tirée du Psaume 16. David dit d’abord qu’il a le Seigneur devant lui, et de même Dieu est à sa droite. Cela peut indiquer que Dieu est présent en tout lieu et dans chaque situation. Sa présence est omnidirectionnelle. Notre vie est cachée en Lui, nous évoluons en Lui, nous vivons et sommes en Lui.
Le côté droit est aussi la main droite יָמִין [jamin] ou sud, selon la pensée hébraïque. Lorsque nous regardons vers l’est, vers le soleil, notre main tendue pointe vers le sud. Dieu, debout à droite, est le Père qui fortifie, protège et garde.

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Arbrisseau (יוֹנֵק yônêq)

Il s’élèvera devant Lui comme un arbrisseau, et comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée, Il n’a ni beauté ni éclat; nous L’avons vu, et Il n’avais pas d’apparence, et nous L’avons méconnu. (Is 53,2)

וַיַּ֨עַל כַּיּוֹנֵ֜ק לְפָנָ֗יו וְכַשֹּׁ֨רֶשׁ֙ מֵאֶ֣רֶץ צִיָּ֔ה לֹא־תֹ֥אַר לֹ֖ו וְלֹ֣א הָדָ֑ר וְנִרְאֵ֥הוּ וְלֹֽא־מַרְאֶ֖ה וְנֶחְמְדֵֽהוּ׃

Et ascendit sicut virgultum coram eovet sicut radix de terra sitienti. Non erat species ei neque decor, ut aspiceremus eum, et non erat aspectus, ut desideraremus eum. ἀνηγγείλαμεν ἐναντίον αὐτοῦ ὡς παιδίον, ὡς ῥίζα ἐν γῇ διψώσῃ, οὐκ ἔστιν εἶδος αὐτῷ οὐδὲ δόξα· καὶ εἴδομεν αὐτόν, καὶ οὐκ εἶχεν εἶδος οὐδὲ κάλλος.

Un arbrisseau porte la promesse de la vie, d’une douce ombre par une chaude journée, de fruits quand vient le temps de mûrir. Les arbres sont fidèles, on les retrouve toujours là où nous les avons plantés. Isaïe utilise une image significative, car cette jeune pousse vient étymologiquement d’un verbe signifiant allaiter, téter – יָנַק [yânaq]. Il s’agit donc d’un bébé, d’un nourrisson, de quelqu’un qui a besoin de soins et de protection, parce qu’il est complètement dépendant. Par conséquent, la LXX traduit ce mot par παιδίον [paidion], c’est-à-dire enfant. Cette pensée est plus appropriée à Noël, lorsque nous avons vu Jésus enveloppé dans des langes et couché dans une mangeoire. Aujourd’hui, ils L’envelopperont dans des linges funéraires et le déposeront dans la tombe. Mais cette jeune pousse a le pouvoir de faire éclater le rocher de la mort.

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Nom (שֵׁם szem)

Le Seigneur M’a appelé dès le sein de Ma mère ; lorsque J’étais encore dans ses entrailles, il s’est souvenu de Mon nom. (Is 49,1)

יְהוָה מִבֶּטֶן קְרָאָנִי מִמְּעֵי אִמִּי הִזְכִּיר שְׁמִי׃

Dominus ab utero vocavit me, de ventre matris meae recordatus est nominis mei.

κύριος ἐκ κοιλίας μητρός μου ἐκάλεσεν τὸ ὄνομά μου.

Dieu appelle chacun de nous par son nom (Is 43,1 ; Is 45,3). Il sait mieux à quoi cela retentir… Dans la tradition biblique, un NOM est plus qu’une simple façon d’appeler une autre personne. Il exprime l’essence d’une personne, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus profond en cette personne. Dieu connaît mon nom et le prononce avec la plus grande tendresse…
Dans la lecture d’aujourd’hui, le prophète Isaïe nous rappelle que le Seigneur s’est souvenu de mon nom dès le moment de ma conception. C’est le nom le plus premier, touchant les profondeurs de l’identité… Il reste inchangé tout au long de la vie, même s’il peut être brouillé par notre propre histoire, divers événements… Il peut arriver qu’au cours de notre vie, nous recevions de nombreux « noms », certains d’entre eux nous sont donnés par d’autres personnes, et d’autres que nous nous donnons à nous-mêmes… Mais aujourd’hui, Dieu me rappelle le nom le plus profond que peut-être personne ne connaît sauf moi et le Seigneur. À quoi ça ressemble ? Comment Dieu prononce-t-il mon nom ?

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Roseau (קָנֶה qâneh)

Il ne brisera pas le roseau cassé, et Il n’éteindra pas la mèche qui fume encore ; Il produira la justice selon la vérité. (Is 42,3)

קָנֶ֤ה רָצוּץ֙ לֹ֣א יִשְׁבֹּ֔ור וּפִשְׁתָּ֥ה כֵהָ֖ה לֹ֣א יְכַבֶּ֑נָּה לֶאֱמֶ֖ת יוֹצִ֥יא מִשְׁפָּֽט׃

Calamum quassatum non conteret, et linum fumigans non extinguet: in veritate educet iudicium. κάλαμον τεθλασμένον οὐ συντρίψει καὶ λίνον καπνιζόμενον οὐ σβέσει, ἀλλὰ εἰς ἀλήθειαν ἐξοίσει κρίσιν.

La fragilité de notre existence se manifeste dans le fait que nous sommes vulnérables aux blessures. Cette susceptibilité augmente dès que l’on commence à aimer. L’amour, d’une certaine manière, nous révèle la vérité de donner et de recevoir. Lorsque l’amour blessé crie, le cœur du Fils de Dieu s’émeut, dans lequel brûle la douceur, capable de sauver la faible flamme de notre espérance, de notre foi et de notre amour.

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Secourir (עזר῾āzar)

Mais Vous, Seigneur, n’éloignez pas de moi Votre secours ; prenez soin de ma défense. (Ps 22,20)

וְאַתָּ֣ה יְ֭הוָה אַל־תִּרְחָ֑ק אֱ֝יָלוּתִ֗י לְעֶזְרָ֥תִי חֽוּשָׁה׃

Tu autem, Domine, ne elongaveris; fortitudo mea, ad adiuvandum me festina. σὺ δέ, κύριε, μὴ μακρύνῃς τὴν βοήθειάν μου, εἰς τὴν ἀντίλημψίν μου πρόσχες.

Secourir (עזר ῾āzar), ce verbe, qui signifie aussi « soutenir, venir en aide », évoque dans son sens fondamental l’image de la protection, comme l’indique également le nom ῾ăzarâ, qui signifie « clôture, cadre ». Souvent, le sujet de ce verbe est Dieu et l’objet est la personne qu’il soutient.

Dans la première lecture du dimanche des Rameaux, année B, nous entendons la voix du Serviteur souffrant de YHWH, qui reconnaît que Dieu Lui a donné l’éloquence pour qu’Il « puisse aider ceux qui sont fatigués par une parole rafraîchissante ». En même temps, cela Lui apprend à écouter, ou plus précisément à obéir, car la capacité d’écouter la Parole donne de la force au Serviteur face à tout ce qui Lui arrive de la part de ceux qui lui font souffrir. Garder confiance dans la souffrance est sans aucun doute une source de force, mais la certitude que Dieu Le soutient (עזר ῾āzar) est le véritable motif de l’insensibilité aux insultes et de la confiance qu’Il sortira de la souffrance sans honte.

La lecture trouve un écho dans le Psaume 22, dans lequel le psalmiste demande à Dieu de l’aider dans la situation de souffrance qui lui est infligée : « Car des chiens nombreux m’ont environné ; une bande de scélérats m’a assiégé. Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os. Mais Vous, Seigneur, n’éloignez pas de moi Votre secours  (עזר ῾āzar) ; prenez soin de ma défense ». Dans ce contexte, il convient de citer D. Bonhoeffer : « Dieu ne nous sauve pas de la souffrance, mais dans la souffrance ; il ne nous sauve pas de la mort, mais en mourant ».

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Peuple (עַם ‘am)

Mon tabernacle sera parmi eux; Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. (Ez 37,27)

וְהָיָ֤ה מִשְׁכָּנִי֙ עֲלֵיהֶ֔ם וְהָיִ֥יתִי לָהֶ֖ם לֵֽאלֹהִ֑ים וְהֵ֖מָּה יִֽהְיוּ־לִ֥י לְעָֽם׃ 

Et erit tabernaculum meum in eis: et ero eis Deus, et ipsi erunt mihi populus

καὶ ἔσται ἡ κατασκήνωσίς μου ἐν αὐτοῖς, καὶ ἔσομαι αὐτοῖς θεός, καὶ αὐτοί μου ἔσονται λαός.

L’expression « Mon peuple » ou « peuple de Dieu » met toujours l’accent sur une relation particulière. C’est Dieu qui a choisi Israël comme son peuple, comme le dit Ézéchiel dans sa prophétie aux nations voisines du peuple de Dieu. Les personnes qui ne sont pas issues de milieux juifs, mais qui croient au Messie, en Jésus-Christ, sont considérées comme le peuple de Dieu. Jésus est venu vers tout le monde, pas seulement pour sauver Israël. C’est la disponibilité à se consacrer à Dieu qui détermine l’appartenance au peuple de Dieu. Quiconque accepte Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur devient partie du peuple de Dieu. C’est un choix libre de suivre Dieu. Il faut donc faire un choix. Lorsque nous prenons la décision de nous accrocher à Dieu, Il nous entoure également de Son amour et nous guide. Et alors, nous devenons vraiment le peuple de Dieu.

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Chanter (שִׁיר šiyr)

Chantez au Seigneur, louez le Seigneur, parce qu’il a délivré l’âme du pauvre de la main des méchants. (Jr 20,13)

שִׁ֚ירוּ לַֽיהוָ֔ה הַֽלְל֖וּ אֶת־יְהוָ֑ה כִּ֥י הִצִּ֛יל אֶת־נֶ֥פֶשׁ אֶבְיֹ֖ון מִיַּ֥ד מְרֵעִֽים׃

Cantate Domino, laudate Dominum: quia liberavit animam pauperis de manu malorum.

ᾄσατε τῷ κυρίῳ, αἰνέσατε αὐτῷ, ὅτι ἐξείλατο ψυχὴν πένητος ἐκ χειρὸς πονηρευομένων.

De plus, le nom signifiant chanson sonne identique. Dans l’original, le livre Cantique des Cantiques commence par les mots שִׁ֥יר הַשִּׁירִ֖ים [shir hasshirim]. Aujourd’hui, le prophète Jérémie est comme un chef d’orchestre qui veut animer la communauté au chant et à l’adoration. Le chant d’Alléluia se fera bientôt entendre, et aujourd’hui, il y a déjà un héraut de ce chant joyeux. Le chant est une expression des cordes de l’âme mues par la grâce. C’est prendre contact avec le Saint-Esprit. Alors, laissez résonner en nous la mélodie qu’inspire la Parole de Dieu.

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Entrailles (קֶרֶב qereb)

Mais voici l’alliance que Je ferai avec la maison d’Israël après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai Ma loi dans leurs entrailles, et Je l’écrirai dans leur coeur, et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. (Jr 31,33)

כִּ֣י זֹ֣את הַבְּרִ֡ית אֲשֶׁ֣ר אֶכְרֹת֩ אֶת־בֵּ֨ית יִשְׂרָאֵ֜ל אַחֲרֵ֨י הַיָּמִ֤ים הָהֵם֙ נְאֻם־יְהוָ֔ה נָתַ֤תִּי אֶת־תֹּֽורָתִי֙ בְּקִרְבָּ֔ם וְעַל־לִבָּ֖ם אֶכְתֲּבֶ֑נָּה וְהָיִ֤יתִי לָהֶם֙ לֵֽאלֹהִ֔ים וְהֵ֖מָּה יִֽהְיוּ־לִ֥י לְעָֽם׃

Sed hoc erit pactum, quod feriam cum domo Israel post dies illos, dicit Dominus: Dabo legem meam in visceribus eorum et in corde eorum scribam eam; et ero eis in Deum, et ipsi erunt mihi in populum. 

ὅτι αὕτη ἡ διαθήκη ἣν διαθήσομαι τῷ οἴκῳ Ισραηλ μετὰ τὰςἡμέρας ἐκείνας φησὶν κύριος διδοὺς δώσω νόμους μου εἰς τὴν διάνοιαναὐτῶν καὶ ἐπὶ καρδίας αὐτῶν γράψω αὐτούς καὶ ἔσομαι αὐτοῖς εἰς θεόν καὶαὐτοὶ ἔσονταί μοι εἰς λαόν.

Intérieur (קֶרֶב qereb), ce nom signifie aussi : « entrailles, corps, cœur, ventre, parmi ou entre ». Dans les temps anciens, les pensées, les sentiments, les tendances et autres attributs humains abstraits se trouvaient « à l’intérieur » d’une personne. Dans ce cas, le nom קֶרֶב (qereb) était synonyme de « cœur ». Alternativement, cela indiquait également une personne.
Dans la lecture d’aujourd’hui du livre du prophète Jérémie (Jr 31, 31-34), Dieu annonce la conclusion d’une nouvelle alliance avec son peuple, différente de la précédente liée à la sortie d’Israël de la captivité égyptienne. La nécessité d’une nouvelle alliance résulte de l’infidélité du peuple envers Dieu qui, comme Il le dit poétiquement, « prit Israël par la main », les fit sortir d’Égypte et fut pour eux comme un Époux. Les caractéristiques de la nouvelle alliance seront une nouvelle loi, une nouvelle Torah écrite à l’intérieur, dans « les entrailles » (קֶרֶב qereb), dans le cœur des Israélites. La loi inscrite à l’intérieur d’une personne est la capacité de connaître Dieu à travers son intérieur, sans avoir besoin d’être enseignée par quelqu’un de l’extérieur.
De la même manière, Jésus nous assure dans l’Évangile d’aujourd’hui (Jn 12, 20-33) de ce qu’Il fera pour nous et en parle face à l’approche de la souffrance et de la mort. Le combat que mène Jésus contre le « chef de ce monde » s’exprime poétiquement par la métaphore d’une graine jetée en terre ; s’il ne meurt pas, il ne donnera pas naissance à une nouvelle vie. De même, les paroles de Jésus selon lesquelles « quand Il aura été élevé de terre, Il attirera tout à Lui » rappellent le souci de Dieu, qui les a pris par la main pour libérer Son peuple de l’esclavage. Le chemin de Jésus est aussi notre chemin, qui passe par la porte étroite, par le processus de naissance d’une nouvelle vie, qui requiert le don de sa propre vie. Nous ne sommes pas seuls dans ce voyage si nous nous laissons attirer par Jésus.

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Secret (μυστήριον mystērion)

Ils ont ignoré les secrets de Dieu; ils n’ont point espéré la récompense de la justice, et ils n’ont fait nul état de la gloire des âmes saintes. (Sg 2,22)

καὶ οὐκ ἔγνωσαν μυστήρια θεοῦ οὐδὲ μισθὸν ἤλπισαν ὁσιότητος οὐδὲ ἔκριναν γέρας ψυχῶν ἀμώμων.

et nescierunt sacramenta Dei neque mercedem speraverunt sanctitatis nec iudicaverunt honorem animarum immaculatarum.

L’étymologie de ce nom vient d’un verbe qui signifie fermer la bouche. De cette façon, les intentions et le sens sont cachés. Connaître le secret signifie avoir accès à ce qui est invisible, intérieur. Si aujourd’hui, nous avons quelque chose de la connaissance des secrets de Dieu, c’est uniquement parce qu’elle nous a été donnée par la connaissance du Logos — la Parole. Nous avions besoin et avons encore besoin d’être initiés aux secrets de la sagesse de Dieu. Sans cela, nous errons comme des planètes perdues, sans notre propre orbite ni direction.

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Souvenir (זָכַר zakar)

Souvenez-vous d’Abraham, d’Isaac et d’Israël Vos serviteurs, auxquels Vous avez juré par Vous-même en disant : Je multiplierai votre race comme les étoiles du ciel, et Je donnerai à votre postérité toute cette terre dont Je vous ai parlé, et vous la posséderez pour jamais. (Ex 32,13)

זְכֹר לְאַבְרָהָם לְיִצְחָק וּלְיִשְׂרָאֵל עֲבָדֶיךָ אֲשֶׁר נִשְׁבַּעְתָּ לָהֶם בָּךְ וַתְּדַבֵּר אֲלֵהֶם אַרְבֶּה אֶת־זַרְעֲכֶם כְּכֹוכְבֵי הַשָּׁמָיִם וְכָל־הָאָרֶץ הַזֹּאת אֲשֶׁר אָמַרְתִּי אֶתֵּן לְזַרְעֲכֶם וְנָחֲלוּ לְעֹלָם׃

recordare Abraham Isaac et Israhel servorum tuorum quibus iurasti per temet ipsum dicens multiplicabo semen vestrum sicut stellas caeli et universam terram hanc de qua locutus sum dabo semini vestro et possidebitis eam semper.

Μνησθεὶς Αβρααμ καὶ Ισαακ καὶ Ιακωβ τῶν σῶν οἰκετῶν οἷς ὤμοσας κατὰ σεαυτοῦ καὶ ἐλάλησας πρὸς αὐτοὺς λέγων πολυπληθυνῶ τὸ σπέρμα ὑμῶν ὡσεὶ τὰ ἄστρα τοῦ οὐρανοῦ τῷ πλήθει καὶ πᾶσαν τὴν γῆν ταύτην ἣν εἶπας δοῦναι τῷ σπέρματι αὐτῶν καὶ καθέξουσιν αὐτὴν εἰς τὸν αἰῶνα.

Puisque Dieu dit que Ses narines brûleront (וְיִֽחַר־אַפִּ֥י), Moïse suggère, à juste titre (anthropomorphisant) au Seigneur, du Seigneur se rappeler également (זְכֹ֡ר). On peut avoir l’impression que le bon Dieu, même dans les moments difficiles, nous suggère avec douceur comment le prendre au mot pour atteindre son cœur.

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Oublier (שׁכח shâkach)

Une femme peut-elle oublier son enfant, et n’avoir pas pitié du fils de ses entrailles? Mais quand elle l’oublierait, Moi Je ne t’oublierai pas. (Is 49,15)

הֲתִשְׁכַּ֤ח אִשָּׁה֙ עוּלָ֔הּ מֵרַחֵ֖ם בֶּן־ בִּטְנָ֑הּ גַּם־ אֵ֣לֶּה תִשְׁכַּ֔חְנָה וְאָנֹכִ֖י לֹ֥א אֶשְׁכָּחֵֽךְ׃

numquid oblivisci potest mulier infantem suum ut non misereatur filio uteri sui et si illa oblita fuerit ego tamen non obliviscar tui.

μὴ ἐπιλήσεται γυνὴ τοῦ παιδίου αὐτῆς τοῦ μὴ ἐλεῆσαι τὰ ἔκγονα τῆς κοιλίας αὐτῆς εἰ δὲ καὶ ἐπιλάθοιτο ταῦτα γυνή ἀλλ᾽ ἐγὼ οὐκ ἐπιλήσομαί σου εἶπεν κύριος.

Aux yeux de Dieu, je suis plus qu’un bébé aimé de sa mère. Le verset suivant nous rappelle la gravure sur les mains – des traces de souffrance sur les mains de Jésus. Dieu ne peut pas m’oublier parce qu’Il m’a tout le temps devant ses yeux.

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Devenir sain (רָפָא rafa)

Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent. (Ez 47,9)

‎ וְהָיָה כָל־נֶפֶשׁ חַיָּה אֲשֶׁר־יִשְׁרֹץ אֶל כָּל־אֲשֶׁרָ יָבוֹא שָׁם נַחֲלַיִם יִחְיֶה וְהָיָה הַדָּגָה רַבָּה מְאֹד כִּי בָאוּ שָׁמָּה הַמַּיִם הָאֵלֶּה וְיֵרָפְאוּ וָחָי כֹּל אֲשֶׁר־יָבוֹא שָׁמָּה הַנָּחַל׃

et omnis anima vivens, quae movetur, quocumque venerit torrens, vivet, et erunt pisces multi satis, postquam venerint illuc aquae istae, et sanabuntur et vivent omnia, ad quae venerit torrens.

καὶ ἔσται πᾶσα ψυχὴ τῶν ζῴων τῶν ἐκζεόντων ἐπὶ πάνταἐφ᾽ ἃ ἂν ἐπέλθῃ ἐκεῖ ὁ ποταμός ζήσεται καὶ ἔσται ἐκεῖἰχθὺς πολὺς σφόδρα ὅτι ἥκει ἐκεῖ τὸ ὕδωρ τοῦτο καὶὑγιάσει καὶ ζήσεται πᾶν ἐφ᾽ ὃ ἂν ἐπέλθῃ ὁ ποταμὸς ἐκεῖζήσεται.

La lecture d’aujourd’hui rappelle la vision du temple du prophète Ézéchiel. L’eau coule du côté du temple (Ez 47 :1), qui après un certain temps se transforme en une rivière vivifiante. Grâce à elle, les eaux salées deviennent saines et deviennent un espace où les plantes et les animaux peuvent se développer. Partout où cette eau arrive, elle ravive ou guérit tout. Pas d’exceptions, ni de limites… Aucune exception ne peut arrêter la force vivifiante de l’eau…
Où trouver cette eau ? Parce que chacun de nous le veut…
La réponse est le côté transpercé de Jésus – le nouveau Temple – d’où coulaient du sang et de l’eau… (Jn 19, 34). Il a le pouvoir de tout revivre et de tout guérir, même ce qui est mort depuis longtemps ou très blessé et meurtri…

Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus comme une fontaine de Miséricorde pour nous, nous avons confiance en Vous ! Guéris-nous !

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Nouveau (חָדָשׁ ḥâḏâš)

Car Je vais créer de nouveaux cieux et une terre nouvelle, et les choses anciennes s’effaceront de la mémoire, et elles ne reviendront plus à l’esprit. (Is 65,17)

כִּֽי־הִנְנִ֥י בוֹרֵ֛א שָׁמַ֥יִם חֲדָשִׁ֖ים וָאָ֣רֶץ חֲדָשָׁ֑ה וְלֹ֤א תִזָּכַ֨רְנָה֙ הָרִ֣אשֹׁנֹ֔ות וְלֹ֥א תַעֲלֶ֖ינָה עַל־לֵֽב׃

ecce enim ego creo caelos novos et terram novam et non erunt in memoria priora et non ascendent super cor.

ἔσται γὰρ ὁ οὐρανὸς καινὸς καὶ ἡ γῆ καινή, καὶ οὐ μὴ μνησθῶσιν τῶν προτέρων, οὐδʼ οὐ μὴ ἐπέλθῃ αὐτῶν ἐπὶ τὴν καρδίαν.

Si le premier acte de création était si délicieux, combien plus grande gloire serait révélée dans la nouvelle création. Chaque printemps sous nos latitudes nous le rappelle constamment. Cette promesse, ou plutôt sa mise en œuvre, reviendra une fois de plus dans l’Apocalypse de saint Jean où l’on lit : « Alors Celui qui était assis sur le trône dit : Voici, Je vais faire toutes nouvelles choses » (Rev 21,5).  Aujourd’hui, que le Seigneur fasse en nous un cœur nouveau et renouvelle la force du corps.

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Envoyé (מַלְאָךְ mal՚āḵ)

Or le Seigneur, le Dieu de leurs pères, leur adressait souvent Sa parole par Ses envoyés ; et Il ne cessait de leur donner nuit et jour des avertissements, parce qu’Il avait pitié de Son peuple et de Sa maison. (2Ch 36,15)

וַיִּשְׁלַ֡ח יְהוָה֩ אֱלֹהֵ֨י אֲבוֹתֵיהֶ֧ם עֲלֵיהֶ֛ם בְּיַ֥ד מַלְאָכָ֖יו הַשְׁכֵּ֣ם וְשָׁלֹ֑וחַ כִּֽי־חָמַ֥ל עַל־עַמֹּ֖ו וְעַל־מְעוֹנֹֽו׃

Mittebat autem Dominus, Deus patrum suorum, ad illos per manum nuntiorum suorum de nocte consurgens et cotidie commonens, eo quod parceret populo et habitaculo suo.

καὶ ἐξαπέστειλεν κύριος ὁ θεὸς τῶν πατέρων αὐτῶν ἐν χειρὶ προφητῶν ὀρθρίζων καὶ ἀποστέλλωντοὺς γγέλους αὐτοῦ, ὅτι ἦν φειδόμενος τοῦ λαοῦ αὐτοῦ καὶ τοῦ ἁγιάσματος αὐτοῦ. 

Envoyé (מַלְאָךְ mal՚āḵ) ou « ange », ce nom apparaît 213 fois dans l’Ancien Testament, et sa signification est confirmée par les verbes avec lesquels il est combiné : « envoyer, parler, transmettre un message, rendre, et, etc.” Les envoyés (מַלְאָךְ mal՚āḵ) ne transmet pas son propre contenu, mais celui de celui qui l’envoie. Les envoyés de Dieu sont celui qui vient de Dieu et est envoyé par Lui. « L’envoyé » est synonyme de « prophète », appelé « la bouche de Dieu ».
Dans la première lecture d’aujourd’hui (2Ch 36,14-16.19-23), l’auteur rapporte les transgressions des dirigeants de Juda et de tout le peuple qui ont profané le temple et imité les coutumes païennes. Pour remédier à cela, Dieu leur envoya « sans cesse » ses envoyés (מַלְאָךְ mal՚āḵ), expression de la miséricorde de Dieu envers son peuple. L’auteur décrit le comportement du peuple envers les envoyés de Dieu, les prophètes, avec les verbes suivants : « Ils se sont moqué des envoyés de Dieu, ont ignoré leurs paroles et se sont moqués de ses prophètes », ce qui indique non seulement le rejet des envoyés, mais aussi le leur profanation. À la suite d’un tel comportement, le peuple tomba en esclavage aux mains des Chaldéens, qui les envahirent, détruisirent complètement ce qu’ils n’avaient pas eux-mêmes détruit auparavant et les emportèrent en captivité. Cependant, Dieu envoie à nouveau son envoyé (מַלְאָךְ mal՚āḵ), qui était le roi perse Cyrus, pour libérer la nation de l’esclavage.
Un tel envoyé de Dieu, selon le fragment actuel de l’Évangile de Jean (3 : 14-21), est Jésus : « Car Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. » Envoi du Fils est une expression de l’amour infini du Père. Cependant, dans une conversation avec Nicodème, Jésus nous fait prendre conscience du mécanisme qui nous fait ne pas profiter des opportunités que Dieu nous donne : au lieu de regarder le Fils venu comme Lumière, nous regardons nos ténèbres et préférons y rester à cause de notre peur. Cependant, accepter la lumière de la vérité suffit pour se rapprocher de la Lumière et se libérer de cet esclavage de la peur.

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Rosée (טַל tal)

Je serai comme la rosée ; Israël germera comme le lis, et sa racine s’élancera comme celle du Liban. (Os 14,6)

אֶהְיֶ֤ה כַטַּל֙ לְיִשְׂרָאֵ֔ל יִפְרַ֖ח כַּשֹּֽׁושַׁנָּ֑ה וְיַ֥ךְ שָׁרָשָׁ֖יו כַּלְּבָנֹֽון׃

Ero quasi ros, Israel germinabit sicut lilium, et erumpet radix eius ut Libani.

ἔσομαι ὡς δρόσος τῷ Ισραηλ, ἀνθήσει ὡς κρίνον καὶ βαλεῖ τὰς ῥίζας αὐτοῦ ὡς ὁ Λίβανος.

La rosée rappelle le matin lorsqu’elle s’installe sur le sol et les plantes après la nuit. C’est une promesse d’une nouvelle vie grâce à l’humidité dont les « êtres vivants » ont besoin. C’est aussi un souvenir de la manne tombée du ciel et qui servait de nourriture en Israël errant. L’effet de la rosée rafraîchissant suggère que nous ne manquerons pas de bénédictions qui nous permettront de nous épanouir dans le bien et de nous enraciner dans l’Évangile.
Ce sont les promesses des derniers versets du livre du prophète Osée. C’est comme un testament qui nous encourage à persévérer dans l’espérance.

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